De manière progressive, le tri des déchets est entré dans le quotidien de millions de personnes qui s’attachent à œuvrer pour la préservation de notre environnement.
Plus qu’une simple mode, cette manière de traiter ce que nous jetons est en fait primordial pour bâtir un monde beaucoup moins pollué… où le fonctionnement du circuit économique deviendrait même beaucoup plus rentable !
La nécessité d’économiser les matières premières
Avec l’augmentation constante du nombre d’habitants sur notre planète, le changement des modes de consommation est également devenu impérieux.
Heureusement, des industriels avisés ont perçu le potentiel que représentait le recyclage ; en écho au nombre phénoménal de déchets produits par les ménages économiques.
C’est la raison pour laquelle, dès le début des années 1990, les emballages et le papier n’ont plus été considérés comme de simples « déchets« , mais plutôt comme de « nouvelles matières premières » à réutiliser autant que possible.
Pour que cette prouesse soit possible, le tri des déchets était cependant une condition sine qua non.
En effet : quand ils sont mélangés à d’autres détritus ménagers, les emballages et les papiers ne peuvent pas faire l’objet d’un recyclage concluant.
Fort logiquement, donc, pour recycler efficacement les détritus il faut – au préalable – mettre en place une véritable politique de tri des déchets (avec, pour point de départ, le tri à la maison et le tri sélectif en entreprise).
La réduction des coûts de traitement
Si chacun d’entre nous jetait des déchets de manière désordonnée, le tri effectué a posteriori augmenterait – par là même – le coût du recyclage.
Le tri des déchets effectué a priori est donc également une nécessité logistique qui permet d’effectuer des économies budgétaires.
En outre, à ce jour : des matériaux comme le verre, le métal, les médicaments ou encore les appareils électroniques ont également rejoint le cercle des matières recyclables (et font donc l’objet de tris et de ramassages ciblés).
Une fois le tri effectué à un niveau individuel (via des poubelles spécialement prévues à cet effet), la collecte sélective des détritus peut s’effectuer de plusieurs façons (au niveau des communes locales).
De manière générale, la collecte peut être réalisée en porte-à-porte ou par apport volontaire.
Bien qu’étant contraignante, la deuxième option est privilégiée en milieu rural (les coûts du ramassage étant bien plus élevés lorsque les logements ne sont pas regroupés sous la forme de grappes).
Des gestes utiles pour le bien de la planète
En bout de chaîne, ce processus – qui commence par le tri et qui se termine par le recyclage des déchets – aide grandement les humains que nous sommes à ménager l’habitat que nous avons tous en commun : à savoir la planète Terre.
En effet, avant la mise en place d’une politique de recyclage généralisée, les sociétés industrialisées pratiquaient massivement l’enfouissement des déchets.
Une telle méthode avait fatalement des effets néfastes sur notre environnement (en plus de nécessiter des techniques très sophistiquées pour être mise en place).
Plus exactement : l’enfouissement des détritus dégageait en grande quantité des vapeurs toxiques comme le méthane et le CO2 ; c’est-à-dire des gaz à effet de serre ayant un rôle dévastateur, puisque participant grandement au dérèglement climatique.
Face à de telles éventualités, le tri des déchets s’impose donc comme une solution toute trouvée pour préserver l’environnement, mais aussi notre santé à tous.
Sur le plan strictement économique, les politiques de recyclage ont même pour avantage notable de représenter un gisement d’emplois non-négligeable (la collecte et le tri des déchets étant, pour l’heure, des opérations essentiellement manuelles).
De quoi créer un cercle vertueux profitable à tous les niveaux de notre vie quotidienne.